Dernière mise à jour : 19/06/2012

Historique de montage
Farman NC 223.1 de Azur
Montage précédent : Lysander FAFL
Montage suivant : Fokker Dr1

Descriptions

Images

Voilà bien longtemps que j'ai cette maquette dans le stock des "à faire... un jour", mais son montage m'a toujours fait peur. Vas savoir pourquoi ! Mais c'est décidé, je me lance. Reste à déterminer, d'une part si je fais la version "La Ligne" (courrier postal), ou une version militaire ? En effet, je ne trouve pas d'écrit qui corroborerait sa mobilisation dans l'armée de l'air en 1939 ou 1940, tel que semble l'insinuer la déco version bariolée présentée dans la boite. Quel Bazard !

Les pièces dans le blister ont un peu souffert car certaines sont détachées et tombées au fond de la pochette. 3 types de nez transparents sont proposés.

Coté décalcos, 2 planches sont livrées, l'une pour la version militaire avec les cocardes mais avec les bandes tricolores de la version postale, l'autre essenciellement avec les lettres des versions courrier.

2 pièces en résines sont également fournies, chapotant au final le centre des moteurs. Il faudra encore jouer avec la cyano...

Les grappes d'injecté sont de bonne qualité et il n'y a pas (heureusement) de photodécoupe. Je trouve que l'intérieur, au vu des surfaces vitrées relativement importantes, me semble un peu léger. Si quelqu'un à un peu d'info la dessus, bienvenu !

Deux fenêtres sont à découper à l'avant du fuselage des deux côtés. Outils indispensable pour celà, un cutter bien pointu et une lime à bord plat.

Je commence par les trous au centre des fenêtres, sachant qu'il faut éviter de défoncer le petite cloison entre les deux parties vitrées (au cutter).

Finition (si on peut dire) des bords à la lime fine. Ca représente du boulot, mais c'est interessant. Les vitres livrées ne sont pas de la bonne dimension. Je les ferai donc en transparent plus souple par l'intérieur. Mais ça risque manquer de relief... ou en faire trop !

Le poste de pilotage est rudimentaire. trop vite fait, c'est même pas marrant ! et à part un strapontin qu'il faut "faire soit même" à droite du pilote, c'est tout ce qu'il y a à l'intérieur.

On avance doucement mais surement ! Et finalement, ce sera la version courrier qui sera retenue. Le Cousinet 70 se sentira moins seul. Pour l'instant, finissons les grandes vitres avant le nez. Une fois les rectangles bien découpés, je coupe un bout de couverture transparente que je colle au Clear à l'intérieur des demis-fuselage. Ce sera moins épais que les plastiques de la boite qui n'étaient de toute façon pas à la bonne dimension.

Le nez vitré ! 3 séries de vitres horizontales. Sur les photos, il n'y en a que 2, au centre et en haut. Il est beau, hein ? Mais ça ne va pas durer !

Je cache donc ces deux lignes après avoir passé le Klir sur toute la pièce. Je passerai ensuite du mastic sur la série en bas pour lisser la surface. Plusieurs couches seront sans doute nécessaires.

Positionnement du plancher dans le caisson du poste de pilotage. Je le calle avec des pots de peinture pour qu'il reste parallèle au second plancher le tant que la colle sèche. Il restera à poser la cloison avant qui finira de le faire tenir à sa place.

Placement de l'ensemble dans le demi fuselage gauche. Pas de soucis majeur pour l'instant... mais ça non plus ça ne va pas durer, je le sens !

Habillage de l'intérieur des deux fuseaux moteurs, laissant une place conséquente pour les trains d'atterrissage. Ils étaient petits, les moteurs, à proportion ! Ne pas oublier les radiateurs (peints) en résine, collés à la cyano dans leurs emplacements, facile à repérer.

Et on ferme les fuseaux.

 

J'en arrive au placement des deux dernières pièces en résine qui se remarquent, c'est sûr, au milieu des nacelles. Un peu de mastic au niveau des joints et les voilà prêts pour la peinture alu.

Il est temps d'assembler le fuselage...

... et les ailes. C'est vrai, ça fera un beau bestiau ! Bien qu'un peu tordues sur les grappes, une fois collées les ailes reprennent une ligne régulière.

En revanche, pas de tenon ni mortaise pour assurer la solidité des ailes contre le fuselage. Seul un collage bord à bord est prévu, et cela m'inquiète un peu. En tenant compte de l'épaisseur des plastiques, je perce deux trous de chaque coté et face à face au milieu des zones prévues pour recevoir les ailes. J'y enfile deux chutes de grappe parfaitement droites et assez longues pour traverser le fuselage et sortir de 3 cm de chaque côté.

Puis, j'enfile la première aile qui doit être plus rigide et mieux fixée avec se système. J'ai également ajouté de la colle sur le dessus des traverses pour qu'elles se soudent à l'aile. Même procédure pour l'autre côté.

Montage de l'aileron arrière, juste posé sur le décrochement prévu au bout de la queue. Ca ne tient, là aussi, que par la colle. Les deux dérives et leurs mats de soutien supérieurs sont également collés, posés. Faut pas trembler quand on les pose à leur place.

Une fois les caches appliqués sur les parties transparentes, j'ajuste ces dernières à leur emplacement. Pour le cockpit, pas de problème une fois posé. En revanche, le nez n'a pas de "guide" pour le caller à sa place. Il a tendance à glisser, voire s'écarter en haut par son poids. La colle Clear n'étant pas réputée pour prendre ou sécher rapidement, je sécurise l'ensemble par un bout de cache le temps que la colle agisse.

En attendant, je fixe les mats sur leurs emplacements sur les fuseaux moteurs. Une tentative est un peu risquée mais je teste au fur et à mesure en simulant le positionnement sous les ailes. Ca a l'air de tenir la route. J'ai toutefois une crainte sur les mats arrière hauts qui me semblent un peu courts.

Toujours à attendre que les ajustements sèchent, ça me laisse le temps pour assembler les hélices. En effet, elles ne sont pas d'une seule pièce ; il faut coller les pales sur l'axe... c'est des marrants chez Azur ! En positionnement l'axe dans le petit trou des pinces à linge, les pales collées restent à plat en reposant sur le plastique de la pince (pas sur le ressort en métal... ouille !).

L'avion étant couleur ivoire et les moteurs et trains alu, je préfère passer à la peinture de l'appareil à ce stade avant d'aller plus loin dans le montage. Et vu la surface (dessus et dessous), il faut s'y prendre à plusieurs fois et y revenir. Voilà ce que donne le dessus. Pour protéger la peinture si durement faite, je passe de suite une couche de Klir qui la stabilisera. Comme il faudra manipuler ce géant, il y aura moins de chance qu'il se raye.

Le dessous a été plus difficile à peindre. Plus d'angles aigus, ce qui gène la position du poigner et donc de l'aérographe.

Des mats secondaires doivent être fait main, non fournis dans la boite. Des étirés de bon diamètre iront bien, un peu difficile à mettre en place, mais, bon !

C'est à peu près bon (un un peu court...), il ne reste plus qu'à passer un peu d'alu.

Je calle l'appareil dans un vieux pot de colle blanche pour qu'il tienne debout. Puis, je positionne le premier bloc moteurs. Et là catastrophe ! Les mats bas arrière sont trop longs, estimé à 5 mm de trop. Je dois donc les décoller, les couper et recoller à leur position.

Une fois réajusté, je repositionne le moteur (oui, l'autre côté, l'autre n'est pas sec :))ét là ça va mieux, sauf le mat arrière haut. je verrai ce point plus tard.

J'ajuste définitivement ce bloc avec le dernier mat, le plus long de l'autre côté, qui relie le moteur arrière au milieu de l'aile. Longueur parfaite me laissant penser que le bloc moteurs est bien à sa place, cette fois.

Repose donc du 2ème bloc.

Peinture des mats sous l'aileron arrière et placement du support de roulette arrière.

Les pièces composants les trains d'atterrissage ne facilite pas leur montage. le bras avant est en 3 parties, une plate encadrant la roue, et deux bras à double mat (en V) qui partent de la première pièce plate et se fixent en deux points à l'avant dans la fosse de train. J'ai opté pour fixer d'abord le support arrière du train avec la roue en respectant l'angle par rapport au bord de fosse, callé par une pince le temps du séchage.

Une fois les deux trains avant stabilisés, je fini le montage de la roulette arrière.

J'ai également choisi de coller les hélices, rien ne prévoyant qu'on puisse les faire tourner autours de leur axe. Pas de trous, pas d'axe suffisamment long.

Il ne faut pas oublier les échappements que je poserai en deux fois, en réutilisant le truc du pot pour tenir l'appareil sur l'aile, puis sur l'autre.

Les échappements sont placés, ainsi que les volets des trains avant.

On passe donc aux décalcos. Quasiment tous les tricolores sont trop longs et doivent être découpés à dimension. Pour les 4 des gouvernails arrière, il faut enlever 4 mm en bas en les coupant parallèlement au biais du bas.

Les latéraux sur le fuselage sous les ailes sont trop longs de 8 mm, à découper également en suivant le biais. Il faut ajuster au plus juste en posant les décalcos sur les surfaces réceptrices à blanc. Evitez de couper au hasard, car trop court, c'est trop court !

 

Même exercice pour les drapeaux d'ailes. Je commence par ceux de dessous parce qu'ils sont plats. Je pose donc sur l'aile et découpe le biais du côté opposé au moteur, plus accessible. Les marques de plaques de l'aile sont de bons repaires. Les décalcos ont environ 4 mm de trop.

En voilà un posé...

 

... et voilà l'autre, enfin les deux je veux dire !

Reste à placer les lettres, dans l'ordre c'est le mieux, et en les alignant le mieux possible. Et on passe au dessus.

 

Même opération pour les drapeaux, sauf que là, il faut tenir compte de l'arrondi du bord d'attaque. Il n'y a quasiment rien à enlever, sauf à ajuster les pointes qui passent dessous ; elles ne doivent pas recouvrir les décos qui y sont déjà. Avant de les placer, bien repérer évidemment où sont ceux de dessous pour les aligner au mieux. Et c'est super bien réussi je trouve, y compris les bords d'attaque. Je m'épate moi même.

Le reste des décalcos, essentiellement les lettres d'aile, de fuselage et de gouvernails sont du gâteau à côté.

 
Voir la fiche du Farman NC 223.1  
 
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