Descriptions

Avion mythique, s'il en est, je monte le célèbre appareil du Baron Manfred de Richthofen, le Fokker Dr1. Cet avion tout rouge a semé la panique dans les rangs de chasseurs français pendant la première guerre mondiale. Si au début, celui de Manfred seul était peint en rouge, les pilotes ennemis le recherchaient, rêvant de le descendre et délaissé les autres avions de son escadrille. Du coup, tous les avions de l'escadrille Richthofen furent entièrement peints en rouge sauf la dérive que portait un couleur différente selon le pilote.

La maquette n'est pas grande, mais le poste de pilotage est assez détaillé par rapport à d'autres de même type que j'ai eu à faire.

Les éléments s'insèrent tous seuls à leur place. Les calles de guidage sont bien conçues et bloquent tous les éléments à leur place.

Les ailes inférieure et médiane ne posent pas plus de problème. Il faut seulement laisser bien sécher avant d'y retoucher.

Il n'y a pas beaucoup d'éléments, mais bien étudiés et suffisant pour la taille de la maquette. Les mats extérieurs sont glissés dans l'aile médiane et l'extrémité collés sur l'aile inférieure.

Le montage des jambes de train est facilité par la barre arrière qui les soutient. En effet, si elles sont bien inclinées vers l'intérieur, elles s'appuient sur les deux bras de la barre arrière.

Le plus délicat est le positionnement des mats sur capot qui soutiendront le centre de l'aile supérieure. Il faut en effet que l'inclinaison soit suffisante pour que l'aile repose également sur ses 4 points (2 centraux et 2 aux extrémités). J'ai mesuré l'écartement grace aux marques sous l'aile et ai tenu les deux triangles (l'un après l'autre, pour qu'ils gardent l'angle pendant le séchage de la colle. Et bien croyez-moi, c'est long ! Presque moins éprouvant la pose des deux haubans entre les mats avant. Le plus dur ici est de bien placer les pinces pour que le fil soit à la bonne place et que les pinces ne gênent pas.

Mission réussie ! l'aile repose parfaitement sur ses 4 plots et dans l'alignement des 2 autres dessous. Il n'est pas gros l'animal ! Faut viser juste !

Il est temps de percer les trous qui abriteront les 6 câbles de contrôle des volets arrière et du gouvernail. 2 autres sont prévus au niveau du train avant. Les câbles (nylon de pèche de 8/100) sont enduit de cyano à une des extrémités et glissés dans chaque trous. Il faut attendre que ça sèche. Contrairement aux idées reçu et à certaine pub, la cyano n'est pas à prise instantanée, je vous l'affirme !

Les ailerons arrière sont posés (en une seule pièce). Là, il va falloir être précis... et patient ! Il faut arriver à faire tenir le fil le plus haut en équilibre sur le guide de dessus après l'avoir fait passé dans le trou de l'aileron, et lesté par la pince pour qu'il soit le plus tendu possible. Collage à la cyano à l'aide de la pointe d'un cure dent en bois. Répéter l'opération de l'autre côté.

Les 4 autres restent sous les ailerons et seront collés, de chaque côté, les 2 avant bas sous les ailerons, les 2 plus haut sur les plots de la gouverne. Il ne faut pas essayer de les placer tous en même temps. Encore une fois la cyano ne prend pas si rapidement (peut-être à cause du nylon). Il faut donc que chacun soit bien sec quand on place le suivant car sinon, le ou les précédents risquent de sortir de leur emplacement et tout serait à recommencer.

Voila les 3 cables de chaque côté sont fixés.

Le bloc moteur est composé de 3 pièces : l'ensemble de cylindre, la couronne d'échappement derrière et, pris en sandwitch, l'axe qui accueillera l'hélice.

L'ensemble se fixe en bout de fuselage, aidé par un ergot qui s'encastre dans un trou sur la face avant.

Il reste à placer les finitions : le masque qui recouvre le moteur avec les deux trou d'aération en partie haute qui ressemblent à des yeux, les mats de soutien de l'aileron arrière, patin arrière...

et bien sûr l'ensemble du train avant. les roues seront placées après.

Voila la vue finale de l'appareil avec ses roues et l'hélice.

Vue arrière sans décalcos pour l'instant.