Descriptions

L' AAC1 Toucan construit juste après guerre dans les usines Amiot est un héritage de guerre des Allemands. Ces derniers avaient en effet imposé à des constructeurs français de monter des avions allemands dans leurs établissements. Amiot devait alors fabriquer le Junker 52 qui prit en 1945 le nom de Toucan. La maquette est de marque Heller, vieux boitage dont les pièces sont de bonne qualité.

J'adore la texture de cet appareil que je fais pour la 3ème fois : un allemand sur roues (Ju-52) et un sur flotteurs (Ju-52 3M/G6). Je passe une première couche d'alu léger sur toutes les surfaces ondulées pour être sur que la couche finale prendra bien.

Après avoir traité et peint l'intérieur des demis fuselage, je commence le montage du plancher et des cloisons.

Le temps du séchage, le prépare les caches sur les parties vitrées. C'est plus simple que de les poser après la pose ; on risque de rayer la surface, c'est fragile le plastique.

Une fois tous les caches posés et découpé sur pièce, je les colle à l'intérieur des demis fuselage à la colle Clear de Textor. Les pinces maintiennent les deux parties bien sérrées pendant le séchage de la colle, séchage qui peut être long. En général, je laisse passer une nuit, voire 24h avant toute autre intervention.

Le montage du poste de pilotage est simple et sans surprise. Tous les éléments trouvent leur place sans forcer. Le tableau de bord est apprêté en noir, puis un dry brush alu fait ressortir un peu les éléments en relief. Quelques uns recevront en plus une touche d'alu direct au pinceau ultra fin.

Vue en perspective de l'intérieur monté. Il ne reste plus qu'à le placer dans le demi fuselage droit, comme préconisé dans la notice de montage.

Je préfère assurer le maintien du fuselage en le fixant à la table de travail avec une pince car il faut placer une calle vers l'arrière pour donner à la ligne que prendra l'ensemble quand les deux demis fuselage seront assemblés. Les pots posé dessus oblige le plancher et les cloisons à rester en contact avec le fuselage pendant le séchage de la colle.

Pour l'assemblage de la partie gauche du fuselage, il faut un peu forcer pour que le plancher entre bien entre les calles et surtout ne pas lâcher l'étreinte le temps que la colle prenne. Donc, il est préférable de prévoir les élastiques avant de commencer le travail.

Si le dessous se place facilement, le dessus nécessite du doigté. Les élastiques ne sont pas de trop là aussi, encore faut-il s'assurer que la pièce soit bien dans l'axe.

Là, c'est les pièces détachées des moteurs... sauf les moteurs en étoiles déjà montés.

Et là, ils sont montés ! Il ne faudra pas ce tromper lors de la fixation sur les ailes, le gauche à gauche... sinon, Ils risquent de loucher méchamment vers l'intérieur. Les ailes sont un peu récalcitrantes aussi, l'effet ressort est agaçant et nécessite des pinces tout autours pour que ça colle partout, sans bâillement.

La mise en croix est relativement simple et les écarts au niveau des jointures se corrigent aisément, encore faut-il, prendre la précaution de protéger les ondulations proches de la zone à reprendre.

Idem pour les ailerons arrières, les pinces assurent leur maintien à l'horizontale.

Le placement à blanc des moteurs latéraux les montre dans une bonne position, mais ils sont mal finis.

Je les retravaille donc au mastic d'abord, puis, un gros travail de limage sera nécessaire, d'autant plus que les pièces sont petites et l'ensemble fragile.

Peinture désormais classique de la gouverne arrière à l'aérographe. Le blanc et le bleu sont passés. pour le rouge, il a tendance à prendre un ton rosé foncé une fois sec. je passe donc une première couche de jaune pour lui redonner un joli rouge au final.

Le gouvernail et le nez sont peints, les moteurs ne sont pas encore montés, ni les volets mobiles.

Les volets des ailes n'ont pas posé de problème particulier. Il me semble que les 2 précédent n'avaient pas été si simples. Pour ceux des ailerons en revanche, je doit les lester avec ces pots de peinture le temps que la colle prenne, sinon ils remontent sur les bords.

Une autre vue de dessous.

Les trains, les moteurs, les antennes sont fixés, le montage lui même est terminé. Je vais pouvoir étudier la pose des décalcos en espérant qu'ils epouseront bien les formes ondulées de la surface.

Les décalcos m'ont posé quelques problèmes. J'ai essayé d'utiliser les produits Setter et softer, mais ils ont mal réagis. Je les ai donc posés tel quels.