Dernière mise à jour : 29/05/2009


Historique de montage
Douglas DB-7 de la marque Revell
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Montage précédent : Antonov An-2
Montage suivant : Kamov Ka-50

Descriptions

Images

Je me lance dans le montage d'un Douglas DB-7 de marque Revell (pas jeune vu la boite !).

 

Je voudrais en faire cette version, déco d'un appareil de l'armée de l'air française depuis 1940 (avant la déclaration de guerre), mais en pyjamas, couleurs qu'il arborait en Novembre 1942 à Casablanca (Maroc) au sein du groupe de bombardement 1/32.

Difficulté supplémentaire : je pars d'un modèle Boston III que je dois transformer en version I ou II, ce qui entraine, d'après mes renseignements, au moins à la modification de la prise d'air sur les moteurs et de la dérive.

Pour les prises d'air, qui doivent être plus longues, j'ai commencé par faire des boudins en mastic que j'ai laissé sécher (durcir) à leur place définitive, après les avoir légèrement écrasés. Il y aura par la suite un travail de ponçage et de masticage à fignoler.

 

Pour l'empenage en revanche, il est trop grand. la dérive doit être plus étroite en haut et globalement plus en biais.

J'ai marqué la ligne qu'il doit avoir (je pense !) et j'ai commencé à découper au cutter, un peu agressif mais efficace...

 

J'ai donc poncé ensuite tout ça en assemblant "à blanc" les deux demi-fuselages pour obtenir la continuité de la ligne entre les deux demi gouvernes.

En parallèle, je commence à monter l'intérieur des postes de pilotage, de mitrailleur dorsal et observateur avant.

Plus un peu de peinture des petites pièces...

 
Le montage du fuselage ne pose pas de problème particulier. Il faut toutefois traiter au mastic les jointures entre les deux pièces assemblées.
 

Des renseignements erronés m'oblige à revoir la modification des prises d'air qui ne sont pas sur les ailes comme je le croyais, mais sur les capots moteur.

J'enlève donc les prises d'air mises précédemment, y compris celles en plastique du Boston III, ce qui laisse un trou à combler.
Parallèlement, je scuplte dans des bouts de supports de grappe, ce qui deviendra, j'espère, les bonnes prises d'air.

 

Pour me rendre compte du travail à accomplir en mastic pour ajuster dessus du capot à l'aile, je monte d'abord les nacelles moteur sous les ailes. Attention à bien gratter et poncer les n° de pièces trop visible dans les berceaux de train d'atterrissage.

Ensuite, je fais un montage à blanc des capots moteur afin de repérer la forme à donner au mastic.

Couche sur couche de mastic... au bout d'un temps certain je suis arrivé à ce résultat. C'est la première fois que je me lance dans une telle modif ! ça fatigue et j'espère que ça ira au final. Comme ça, j'en suis pas trop mal content :-)

Reste le défi de la verrière... j'angoisse un peu mais je me lance. Ce serait dommage de ne pas essayer.

Donc on commence par une découpe "au carré" de la partie plastique blanche du nez (pas de soucis sur ce point) des deux côtés bien sûr. Et en avant pour la partie transparente... angoisse extrême. Au préalable, j'ai repéré dans mes rabiots des petits hublots qui semblent pas trop mal adaptés... l'espoir revient. Monté à blanc, voila le résultat !

Je ne tenterai rien de plus (j'ai déjà eu chaud, là !). je rattraperai l'apparence par la peinture pour finir l'impression d'escalier.

 
Je bouche les fosses de trains et les trains eux-mêmes pour la peinture du dessous. Et l'aérographe entre en scène. La partie des volets idoine sont peints aussi en même.
 
Après avoir caché le dessous déjà peint, je passe le gris, couleur la plus claire du dessus de l'appareil.
Cache de la partie grise et future partie brun sombre avec des boudins de pâte à modeler, bande cache et papier toilette (ce que j'avais sous la main, quoi !), puis passage du vert sur les zones encore découvertes.
 
Même procédé avant le passage du brun rouge.
 

Je garde pour la fin les stries jaunes et rouges des empennage arrière et capots moteurs.

Après avoir peint uniformément le jaune, je découpe des bandes de 3 millimètres pour garder les parties jaunes. Leur placement n'est pas des plus aisé, surtout sur les capots moteurs. Il y a bien des irrégularités... mais je ne recommencerai pas de suite.

 

Reste à faire le drapeau sur la dérive, toujours à l'aérographe (je commence à y prendre goût ! tu avais raison, Thierry, suffisait de s'y mettre !). Poser les caches se révèle plus compliqué qu'il n'y parait : faut arriver à les poser droits, et c'est pas du gâteau (ni de la tarte, hé !). Donc en trois passage comme il se doit, en commençant par le bleu, puis cache du bleu pour passer le blanc, et enfin idem pour la rouge.

Voilà ce que ça donne une fois toutes les bandes enlevées... Je rappelle que le montage n'est pas fini :).

 

Les volets de trains sont une formalité, tout comme les verrières qui s'adaptent parfaitement.

Les moteurs sont un peu délicats car il faut bien centrer l'axe de l'hélice par rapport au capot moteur, et attendre... que ça sèche.
Arrive la partie délicate du capot, et surtout de la prise d'air à placer dessus, légèrement débordant vers l'arrière sur l'aile.

 

J'avais promis, au début du montage, de peindre tout l'extérieur à l'aérographe, c'est fait, sauf... les verrières, je préfère quand même le pinceau pour ce genre de détail... désolé !

Les décalcos sont des récupérations de droite et de gauche, sauf les inscriptions sur la dérive arrière qui sont fabriqués spécialement pour cette maquette par... moi ! (et les décalcos vierges de chez Hoby, bien sûr).

Restera plus qu'à lui installer le fil d'antenne et ce sera fini !

 
Voir la fiche finale du Douglas DB7V
 
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