Descriptions

Le Blohm und Voss BV-138 surnommé le sabot volant est un hydravion trimoteur allemand à la forme pour le moins originale, digne du constructeur Blohm und Voss (souvenez-vous du BV-141 asymétrique). Mon intérêt pour les hydravions ne pouvait pas me faire manquer celui là ! Il va être imposant, je pense, avec une envergure proche des 37 cm.

La qualité du plastique est au rendez-vous, quoique cassant pour les pièces fines. La planche de déco a l'air en bon état.

Le plus de cette maquette est que le charriot de support (à terre) est fourni. il n'y aura pas à se casser la tête avec le lestage.

En revanche un point négatif est à souligner quant au manque d'information sur les peintures (info totalement absente pour l'intérieur, et plus ou moins à deviner pour l'extérieur). la seule indication est le verso de la boite avec des illustrations de 3 modèles... qu'il faut trier.
Je m'appuierai donc sur les indications qu'il y avait pour le He-115.

Le mitrailleur dorsal doit être collé pr un point de colle dans le dos à l'intérieur du support tournant... du sport ! parce que comme position instable avant que la colle ne prenne... je ne vous dis que ça ! J'ai employé cette petite astuce pour m'en sortir sans attraper de crampes à mes petits doigts.

Pour les mitrailleuses sous hublots (avant et arrière), le jeu pour que chacune coulisse de haut en bas est nul. Pour que ça bouge, il faut limer les petits bords haut et bas du sabord... et encore ! Le sport ensuite, c'est de faire tenir ensemble et parfaitement joints les deux demis coupoles.

Voilà un aperçu du personnel de bord en position dans le demi fuselage bâbord....

Et une vue de ce qui est visible une fois le fuselage assemblé (à blanc)... faut reconnaître que le navigateur, il ne serait pas là, c'est pareil ! et encore, là il n'y a pas la verrière !

L'assemblage réel du fuselage engendre les problèmes habituels que sont les positionnements des tourelles et du mitrailleur dorsal arrière qui doivent normalement tourner. Ne pas oublier évidemment de positionner les hublots à l'intérieur avant... sinon galère après.

Le mastic va encore avoir son mot à dire, vu que les jointures ne sont pas des plus nettes. Un problème qui va avec, le ponçage du mastic entraîne l'effacement des "dessins" de plaques dessus (gravure en relief).

Les ailes s'assemblent assez facilement, sauf que ce plastic est à mémoire de forme et ne se plie pas facilement. pour des bordures nettes, il ne faut pas lésiner sur les pinces à linge.

L'arrière de la portion qui viendra s'encastrer dans les poutres est encore plus rebelle. il faut recharger en colle et repincer avec une pince à embouts caoutchouc, génial car ça ne glisse pas comme les pinces traditionnelles en plastique.

C'est parti pour la mise en croix ! j'assure l'ajustement des ailes contre le fuselage par deux pinces... ça marche plutôt bien.

Afin de ne pas être gêné par les petits éléments ou par les pièces qui dépasseront trop, je préfère faire la peinture extérieure à ce stade du montage. Je monte quand même la canopée avant, ce sera plus facile pour protéger le poste de pilotage.

Je cache du mieux que je peux les tourelles, le cockpit et le mitrailleur arrière.

peinture bleu ciel clair à l'aéro pour tout le dessous, sans oublier les stabilisateurs, non encore montés.

Après 12 à 18h de séchage, j'applique le cache du dessous, puis je commence le vert le plus clair du dessus. Je ferai des surfaces un peu plus large que le dessin lui même, afin qui le vert foncé à venir recouvre le surplus et face une frontière franche.

Oups ! j'ai oublié la photo d'étape de la peinture, j'ai déjà commencé à poser les bandes cache pour la préparation du vert foncé. Pardon !

Bon, ben voila le cache sur le vert clair posé.

Passage du vert foncé à l'aérographe... ya pas, ça donne un bel effet par rapport au pinceau !

Avec beaucoup de patience et de temps, l'enlèvement des caches se révèle aussi prenant que de les mettre !

Voilà le résultat. La suite peut-être le WE prochain.

En attendant divers séchage, je commence le montage du charriot qui servira de support à l'hydravion.

Le problème essentiel au début est de respecter l'équerrage de la structure. les cales ne sont pas de trop pour essayer de le maintenir.

Il est dommage que les roues (les grandes) ne tournent pas, j'ai peur que cela rende l'ensemble (avec l'appareil dessus) un peu fragile, voire cassant !

Quant à la bébête, je fignole en plaçant les petites pièces que je garde toujours pour la fin, les hélices bien sûr, et le fil d'antenne qui ira du mat sur le fuselage central jusqu'en haut de la gouverne tribord.

J'ai finalement peints mes casseroles en noir. C'est ce qui va le mieux il me semble.

Il ne restera plus qu'à appliquer les décalcos, un peu de verni "Klir" et...