Descriptions

Y avait longtemps que je n'avais pas fait d'hydravion. Celui-ci, le Républic RC3 Seabee est franchement spécial : c'est un des rare (pour ne pas dire le seul) à avoir été utilisé en Indochine par... l'armée de l'air et non la marine. La boite est de marque Mach 2, ce qui promet un travail de ponçage avant les montages.

Oui, je reste classique, je commence par l'assemblage du fuselage, emprisonnant le poste de pilotage (plancher seul). Les pinces sont pour le principe, car les jointures s'ajustent sans trop de problème.

Selon les indications glanées à droite et à gauche (merci Thierry), je peins les sièges et les parois de la cabine en rouge, façon capitonnage. Je mélange pour cela du rouge vif et un peu de gris foncé ; sinon ce serait trop rouge, je pense !

Marquage des ceintures de sécurité sur les sièges, en gris clair.

Et montage de l'aile. Elle se présente en 2 parties, dessus et dessous. Là encore, les pinces sont une sécurité pour éviter le bâillement pendant le séchage.

En attendant, je prépare les pièces du tableau de bord. Il est composé d'un support en L inversé, d'une planche de bord dans lequel viendra se fixer le volant. Vu l'épaisseur de la canopée, un limage sérieux du support et dans montages à blanc sont nécessaires pour que les deux éléments ne se gênent pas. Ne pas hésiter (c'est ce que j'ai fait) à supprimer 1 bon millimètre du pied du support.

On passe à la préparation et au montage du bloc moteur. Il est en 4 parties : radiateur à l'avant, axe hélice à l'arrière (que je n'ai pas trouvé dans la boite) et les deux demis coques qui emprisonnent ces deux premiers éléments. Là en revanche, il va falloir fignoler les joints au mastic. J'ai limer un bout d'axe d'hélice en résine que j'avais dans mes rabiots pour compenser la pièce manquante.

Voilà l'aile montée, facilement grace à un "trompeur" bien étudié. Les mats sous aile se posent eux aussi sans difficulté. Il ne reste plus qu'à fixer le bloc moteur dessus. J'airais dû mastiquer les joints avant, tant pis ; je le ferai après !

Les parties à masquer sont préparé avant montage de la canopée. Cette dernière est placée et collée à la colle Clear.

Si les petites failles peuvent être comblées avec le Clear, les deux gros sous le moteur et à l'avant nécessitent un traitement plus lourd, au mastic. Une fois cette opération accomplie, montage des ailerons arrières, sans difficulté sinon qu'il a fallu agrandir légèrement les entailles.

Une fois poncés, les flotteurs latéraux sont placés, ainsi que leur mat stabilisateur. Celui qui a été réparé ne détonne pas par rapport à l'autre. Il faut vraiment les regarder de près pour voir leur différence.

La peinture alu est passée à l'aérographe. Du coup on ne voit plus quel est le "bon" flotteur.

Tant que je suis à la peinture, je tricolore le gouvernail arrière. Dans l'ordre, le cache ce qui doit rester alu, je passe d'abord le Blanc, puis une fois celui-ci sec, le bleu en cachant le blanc.

Enfin, en cachant le blanc et le bleu, il reste à passer le rouge. C'est un de mes plus beaux...

Peinture, au pinceau cette fois, du dessous des flotteurs et de la coque en noir antracite mat. Le trait n'est pas régulier, après tout, ça marque l'eau salée !

Petit problème avec les trains d'atterrissage... un au moins qui a joué rippe entre le moment où je l'ai découpé de la grappe et celui où j'ai voulu le mettre en place. En plus, il était peint, en blanc comme l'autre... ça fait raler ! Mais bon. Je ne me suis pas laisser abattre et j'en ai refait un en prenant modèle sur le rescapé. Je suis assez contant de moi, on ne voit quasiment pas la différence. Il a fallu également que je les renforce en les doublant avec un petit bout d'étiré sur l'arrière, les jambes étant franchement trop fines pour supporter le poids de l'appareil. Reste à placer l'hélice, les roues et le gouvernail dessous à l'arrière.