Dernière mise à jour : 31/10/2010


box art
Historique de montage
Latécoère Laté-298 de Azur
Montage précédent : Grumman Duck
Montage suivant : Sopwith Schneider

Descriptions

Images

Retrouvons une maquette Azur que j'ai cherché longtemps et enfin trouvé grâce à un très bon copain (merci à lui) : Le Latécoère 298, hydravion mythique de l'aéronavale d'avant guerre.

Ca me met un peu de pression car je m'en voudrais de la rater. Le plastique est de belle facture, les décalcos semblent en bon état, et une plaque de photo découpe est en prime. Pour la verrière, toujours le même système de thermoformé, cher à Azur. Il n'y en a qu'une, je devrais être prudent quand je m'en occuperai.

 

Peinture des petites pièces sur grappe.

Placement des hublots latéraux arrière sur les deux demi fuselage à la colle ClearC après peinture de l'intérieur en gris moyen.

 

Avant d'assembler les quatre demis flotteurs (2 x 2), je les barde de plombs de pèche en ogive allongée sur l'avant, maintenus par le la pate à modeler. Bien les positionner à l'avant pour avoir une chance que l'appareil fini se tienne à plat sur ses flotteurs. Il est désagréable (pour moi en tout cas) de la voir le nez en l'air une fois posé.

L'assemblage est facilité quand ni la pate à modeler ni les plombs ne dépasse en se heurtant au voisin d'en face, bien sûr !

 

Peinture, montage et re peinture du poste de pilotage, puis positionnement dans le demi-fuselage droite. J'y joins le tableau de bord à l'avant (entre le manche à balai et le palonnier), la planche support de mitrailleuse à l'arrière, et enfin ce qui doit être le radiateur derrière l'hélice à l'avant.

Cette dernière pièce demande un peu de travail de limage, d'ajustement et de montage à blanc du fuselage pour être sûr que l'avant de va pas bailler. De même, attention à l'ajustement de la cloison avant du poste de pilotage, un peu large aussi.

 

Vous avez vu, sur le dessin de la boite, que le dessus des bouts d'ailes ont des petits ergots où arrivent les câbles d'antenne ? Et bien nulle trace n'existe tant dans le plans que dans les pièces fournies. Je vais donc les bricoler avec ces "cales" de grappe dont la forme m'inspire assez !

Une fois travaillé (il faut les poncer encore un peu), ça devrait le faire.

 

C'est un hydravion torpilleur ! Il faut donc s'occuper de la torpille, donc ! Elle est en 5 morceaux (rien que ça :)), soit deux demis caisson en plastique, une hélice et deux ailettes en photo découpe. Et là pas le choix, il faut les utiliser car il n'y à pas, comme dans certaines boites leur pendant en plastique. Collage cyano de rigueur après ajustement à blanc.

Pour l'assemblage des ailes, c'est simple deux demis aile chacune...

 

L'assemblage du fuselage est presqu'un rêve : ça va tout seul (les pinces resteront par sécurité...).

Vu comme ça, il est fin ce bel oiseau.

 

Il est temps de placer les ailes. Comme toutes maquettes Azur, il n'y a pas de "trompeur", donc un peu de dextérité est nécessaire pour que les jointures soient les plus ajustées possible. Pour que l'adhérence soit optimum, j'ai enduit les deux côtés (aile et fuselage) d'une légère couche de colle acétone, attendu 30 secondes que le plastique réagisse, puis assemblé. La soudure est mieux assurée tout en laissant le temps d'ajuster la pose.

Même chose pour l'autre aile ! puisque ça fonctionne...

 

Avant le placer les ailerons, je préfère procéder à la peinture du drapeau. En effet, les volets des ailerons comme celui de la dérive sont tricolores. J'ai d'abord passé le blanc uniforme sur les 3 surfaces (plus dérive complète), puis appliqué les caches pour passer le bleu, puis le rouge.

Y a pas, à l'aéro, ça donne super bien ! Je n'ai plus qu'à les installer.

 

Le temps que tout cela sèche, le retourne aux flotteurs. Un petit travail de mastic est effectué sur la jointure supérieure des deux. A la suite, je choisis de passer de la peinture grise foncée sur les reliefs espérant les accentuer après la peinture bleue ciel que j'appliquerai plus tard.

Une barre joint les deux flotteurs, à l'avant entre les deux. Le jeu consiste à mettre cette barre droite horizontalement et perpendiculaire à l'axe des flotteurs. Toutes les calles sont les bienvenues.

 

La difficulté maintenant, c'est de coller l'autre flotteur, et de les maintenir tous les deux droits pendant que ça sèche. J'ai opté pour percer davantage le trou de réception, et encore, on n'imagine pas comme c'est vissieux ce plastique, j'ai du m'y reprendre à 3 reprises.

Un peu de mastique entre les ailes et le fuselage. Je teste, au lieu de ponser, le cotontige imbibé d'acétone. Ca marche bien en carressant, mais il est impératif que le mastic soit bien sec et dur. Lissage garanti !

 

Préparation de la verrière pour la peinture avant son montage sur le fuselage. J'opte là pour la superposition de petits bouts, le thermoformé étant très fragile. Il n'est pas recommandé de découper le cache posé directement sur la canopée.

Le collage intervient ensuite, à l'aide de colle Clear.

 

Le temps que tout ça sèche, je commence l'assemblage des mats qui soutiendront le fuselage sur les flotteurs (sous les ailes en fait !).

L'écart des sommets des mats droits comme les V doit être de 4 cm, et l'écart entre le sommet du V et du mat droit sur le même flotteur de 2 cm.

 

Là encore, temps de séchage relativement long, car il ne faut pas que les mats s'éffondrent quand je poserai l'avion dessus. J'en profite donc pour préparer les prises d'air qui iront sous le milieu des ailes contre le fuselage. Il ne faut pas hésiter à agrandir les encoches pour placer les photodécoupes, sans cela, l'ajustement sous les ailes vous embètera sérieusement.

Je bricole des cordages qui se situent sur les flotteurs. J'utilise pour cela un fil de couture pas trop gros auquel je fais un noeud à une extrémité. Collage à la cyano impératif sinon... crise ! le deuxième noeud, à l'autre bout, sera fait avec un autre bout de fil et collé à la fin du premier.

 

Il est temps de passer à la peinture du dessous en gris bleu clair, dessous des ailes et du fiselage, et les flotteurs entièrement. Une fois sec, je cache le dessous du fuselage pour préparer le gris bleu foncé du dessus.

Que voici ! les bandes tricolores et la dérive étaient caché depuis longtemps.

 
Les décalcos fournis comptent des dents de requins à placer à l'avant du fuselage. Mais Azur a oublié le rouge entre les dents ! En recouvrant la planche d'un plastique épais, je découpe au cutter des caches qui m'aideront à combler ce manque.

Le système de guidage des gouvernails se constitue d'une attache en photodécoupe et de fil de nylon (les mêmes que les haubans), le tout collé à la cyano. Le boudin en pate à modeler ne sert qu'à maintenir les flotteurs à la bonne distance l'un de l'autre.

En parallèle, je pose les fils d'antenne. le principal qui est le plus petit se place entre le haut de la queue et le haut du fuselage derrière la verrière. Ensuite, 2 autres fils partent du haut du premier à environ 1 cm de la queue et rejoignent les petits plots en bout d'ailes. Même collé à la cyano, le séchage n'est pas si simple et si rapide que ça. En plus il faut maintenir une tension suffisante sans provoquer de coude sur le fil principal.

 

Un petit montage à blanc pour vérifier les axes du fuselage et des flotteurs. Le pot sert juste de contre poids.

Aie ! l'entre axe avant a encore cassé ! Je le recolle pour la 4ème fois, et callé de tout les côtés pour éviter d'avoir à y revenir une 5ème.

 

En attendant, je place la torpille dans son logement et les prises d'air sous les ailes.

Je tente de placer les mats obliques qui partent de l'intérieur des flotteurs et viendront s'appuyer sous les ailes contre le fuselage. Ils doivent renforcer le maintient de l'ensemble et éviter que le fuselage s'éffondre sur les flotteurs. Le choix de cette pince à linge est justifiée par le fait qu'elle a la même largeur que le fuselage et sert de support aux extrémités libres des mats.

 

En me servant des caches découpés plus haut, j'ai passé le rouge sous le nez en prévision des dents de requin. puis, j'ai installé les flotteurs. Avec bon nombre de lests que j'ai oublié de prendre en photo, mais ça ressemblait assez à la photo du 4ème collage de la barre avant des flotteurs.

Voilà, posé sur ses flotteurs, il a presque l'air d'un hydravion ;-)

 
Reste les petits détails finaux, l'hélice, les décalco...
Quelle galère ces décalcos ! La planche avait pourtant l'air en bon état ! premier contact avec l'eau et il partent en morceaux !
Bon ! je les ai donc passés au Klir, utilisé comme enduit de cohésion... et ça marche ! j'ai attendu 24h de séchage et j'ai pu les placer sans autre problème !
 ...Voir la fiche finale du Laté 298   
 
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