Dernière mise à jour : 05/04/2010

Historique de montage
Potez 452 de Azur
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Montage précédent : MS 230
Montage suivant : Arsenal VG-33

Descriptions

Images

Patience, j'ai juste ouvert la boite ! Comme à son habitude, Azur mélange les genres... de plastique je veux dire ! La majorité est de l'injecté (moi, j'aime !), mais il y a aussi des éléments en résine (dure... la cyano sera encore de la fête !) et du thermoformé (la verrière bien sûr !). Bien que la marine n'en ai eu que 17 exemplaires d'après mes sources, il y a de quoi faire 3 déco différentes. Je garderai, pour celui là, la plus basique (comme sur le boite !).

Les parties en résine sont les bords d'attaque des ailes, mobile vers l'avant. Va déjà falloir coller une des attaches qui n'a pas tenu quand j'ai séparé la pièce du socle de résine. Je suis étonné de n'en avoir cassé qu'une ! c'est vraiment trop fragile la résine !

 

J'ai fait d'autres maquettes "Azur", mais je ne me rappelle pas avoir trouvé tant de plots de moulage parasites. Il y en a là sur toutes les surfaces planes et à l'intérieur du fuselage. On va attaquer ça avec les grands moyens !

L'étape classique de la peinture des petites pièces... et des mats et tout supports de l'aile de l'appareil. ya de la tringlerie pour tenir tout ça. Je redoute le montage ! Pour ces dernières, je leur passe d'abord de l'alu avant de passer le gris bleu clair. J'espère donner un aspect un peu métal.

 

Le montage du poste de pilotage (2 places) est rudimentaire. j'ai rajouté quand même les harnais sur les sièges.

Si je comprends bien, quand l'observateur devient mitrailleur, il est à genoux sur son siège et n'est plus attaché ! Faut pas que le pilote fasse un looping à ce moment là, sinon ... aie !

 

Les tableaux de bord sont placés avant que j'intègre l'ensemble plancher sièges.

Pendant que ça sèche, je monte l'aile. Elle est en effet en 2 parties, haut et bas. 5 pinces pour la tenir, ya eu pire :)

 

L'assemblage du fuselage est un peu délicat car les surfaces à assembler n'ont pas de picot pour guider. Il faut donc, avant de mettre les pinces, que l'ajustement soit contrôlé et nickel.

La trappe sur le dessus et à l'avant du fuselage ne parait pratiquement pas, alors qu'il me semble, elle devrait être légèrement en relief. Je prends donc la liberté d'y superposer un disque de même dimension.

 

Premier passage de peinture gris bleu clair, sur les bords du fuselage et le dessous le l'aile et des ailerons.

Un montage nouveau pour moi, les bords d'attaques d'aile en position sortie. Comme dit précédemment, ils sont en résine, fragile. Les fentes dans les ailes sont un peu justes pour recevoir les minis cloisons, il faut les agrandir un peu et bien limer les éléments en résine pour que ça rentre. Et même avec ces précautions, les cloisons ne sont pas franchement parallèles (photo partie gauche). J'opte donc, pour la partie droite, de casser les cloisons, les coller dans leurs emplacements, et de recoller le volet par dessus dans un deuxième temps (cyano de rigeur). Le parallélisme des volets est nettement amélioré.

 

Je continue la peinture avec du gris bleu foncé sur le dessus du fuselage, de l'aile et des ailerons. En effet selon les infos que j'ai, cet appareil, comme beaucoup de l'aéronavale à la même époque avait 2 gris bleus différents, contrairement aux indications d'Azur. Je finis par le noir sous le fuselage et sous les flotteurs latéraux

Pour les ailerons et le gouvernail, malgré la présence dans la boite de décalcos tricolores (qui ne sont pas exactement aux bonnes dimensions), je préfère peindre les bandes bleues, banches et rouges en me servant de cache, mais au pinceau.
Avant d'attaquer le montage des tringlerie qui soutiennent l'aile, on va attendre que ça sèche bien.

 
Bon ! On va commencer la partie "amusante" : la préparation du montage de l'aile. Là encore, pas vraiment de repère sinon de tout petits ovales qui semble indiquer l'emplacement des points de colle (quand on les voit). Je fixe donc "selon le plan" les armatures en Z devant le poste de pilotage au dessus du fuselage où s'accrochera la partie centrale sous le moteur. Un supplémentaire est situé entre la base avant du Z bâbord et le haut du mat avant du Z opposé. La seule assurance que cela procure est que l'armature tribord est bien inclinée comme il faut !
Ca c'était facile ! Poser l'aile elle même sur ce début de support c'est autre chose. L'aile n'est pas horizontale, mais incliné vers le bas à l'arrière. J'ai donc rusé en plaçant des boite en escalier de manière à ce que l'inclinaison de l'aile sur la boite du haut soit bonne lorsque la dérive touche la boite du bas. La pince n'est là que pour garantir l'axe du fuselage. Reste à faire en sorte que l'aile et le fuselage soit bien d'équerre. Une fois fait, on dépose un point de colle à l'angle des extrémités des mats et du bloc moteur.

Un temps de séchage minimum doit être envisagé. Pour ma part, au moins 24h. La première consolidation se fait par le placement de 2 armatures en V courtes à droite et à gauche entre l'aile et l'extérieur haut du fuselage.

Encore un peu de temps d'attente pour le séchage...

 

Et on passe aux grands mats qui vont des 3/4 de l'aile à la limite de la ligne de flottaison (zone noire).

Ces mats sont renforcés par un V qui va de la base des grands V (intérieur) au fuselage. Un petit travail de ponçage de toutes les extrémités est nécessaire pour qu'ils soient parfaitement plats et que la colle prenne bien.

 

Deux mats quasi horizontaux doivent partir de la base des grands V (extérieur) vers les futurs flotteurs sous les extrémités des ailes. Je choisis de les placer avant les flotteurs. D'où le petit bricolage (pate à modeler et cure-dents) pour les maintenir bien horizontaux pendant le séchage de la colle.

C'est parfait comme petit truc pour régler une hauteur de maintien. Il suffit d'enfoncer le cure-dent dans la pate à modeler jusqu'à la hauteur souhaitée.

 

J'ai préparé les flotteurs et leurs mats verticaux respectifs. Le système de la pate à modeler étant efficace, je le conserve pour que le mat horizontal qui tiendra le flotteur reste au bon niveau.

Idem pour l'autre côté.

 

Toujours avec les cure-dents, je les règle sur le niveau des ailerons.

Les placer semble un jeu d'enfant, mais il faut surveiller leurs inclinaisons. je colle les triangles de maintien.

 

Je souhaite placer les câbles qui actionnent la dérive et qui sont visibles sur quelques photos. Je fixe la partie du fil côté empenage à la cyano. Par facilité, j'enlève le siège arrière pour accéder aux fils que je passe dans le fuselage. Je les attrappe avec une pince et en sort l'extrémité par le poste arrière.

Il me reste à tirer sur les fils pour les tendre, le temps que la cyano sèche. Il reste à placer le bloc moteur...

 
... Puis le vernis "Klir" sur l'ensemble de l'appareil et mat Gunze pour le dessous (noir). Une fois les décalcos placés, voilà ce que ça donne.
 
Voir la fiche finale du Potez 452
 
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