Descriptions

Et voilà, je me remets aux biplans... bien que celui là n'est pas un vrai. C'est un sesquiplan car ces plans inférieurs sont courts. Rien à voir avec la largeur et la longueur de son grand frère du dessus !

Le NiD 622 (de Nieuport et Delage) est un appareil de l'entre deux guerres qui servit entre autre dans les régiments d'aviation d'observation (RAO) fin des années 1920, début 1930. Bien que servant à l'observation, ses deux mitrailleuses sous capot avant en faisaient également un chasseur.

Le poste de pilotage est simple : une assise, un dossier et le manche.

Les supports des roues ont une originalité, car elles portaient ce que je pense être les radiateurs sur l'avant. L'axe des roues est entouré d'une enveloppe ayant les caractéristiques d'une aile, large devant et fin derrière.

Le montage de l'hélice est assez simple. l'ensemble pales est emprisonné entre la casserolle et un petit support à l'arrière (attention, agrandissement de l'espace entre ces deux pièces impératif, sinon... ça passe pas !). Pour éviter de coller l'axe de l'hélice (qui n'est pas bien long) dans son trou, je perse le fond de la rondelle qui doit la maintenir. Ce n'est qu'une fois emboité que je glisse une goutte de colle par ce nouveau trou à l'arrière pour les maintenir ensemble.

Vous avez vu l'assemblage ? que 3 pinces ! c'est quant même mieux que l'Anson, non ?

Le positionnement du capot est tout aussi étudié et s'emboite parfaitement !

Les ailerons sont en place, le bloc des trains d'atterrissage posera un peu plus de soucis. J'opte pour l'option de peindre au fur et à mesure du montage, car il y a tellement de petites pièces que passer le pinceau entre sans toucher les autres pièces s'avèrera périlleux. jusqu'à l'aile supérieure qui cachera tout le capot moteur.

L'écartement des attaches à coller sous le fuselage ne sont pas exactement espacés. Heureusement, ils sont encore un peu souples et finissent par rester coller dans leurs emplacements. Reste à placer les radiateurs sur les mats avants.

Un câble part de l'avant du poste de pilotage à gauche pour rentrer sous l'aile. Je fais donc un trou de 0,3mm à l'endroit idoine et y colle à la cyano un fil de 8/100 nylon.

Je place ensuite les demis ailes inférieures qui serviront de guide aux mats qui tiendront l'aile supérieure, en prenant appui à l'arrière du support de train d'atterrissage.

Après avoir collé l'armature qui servira de support central sur le fuselage, en face du pilote, voilà placé le mat coté droit (tribord)...

... et les voilà encastrés tous les deux !

Même principe que plus haut, il faut s'occuper du dessous de l'aile avant de la monter, sinon gare aux dégâts s'il faut placer les décalcos en contournant les mats !

La peinture, les décalcos entre deux couches de Klir sont donc posés avant montage.

Mon angoisse : placer l'aile sur ses supports (6 points d'attache). J'ai tenté à blanc de lester le centre de gravité au niveau du train d'atterrissage, à l'endroit sur l'aile... trop instable. J'ai donc utilisé deux élastiques, un de chaque côté.

Le plus dur c'est de les placer en gardant l'aile bien centrée sur ces points d'appui. Mais c'est souple et facile à ajuster. Il reste à placer les points de colle aux bons endroits et surtout... laisser sécher.

Il ne faut pas oublier, avant de placer l'hélice, de couper le surplus du fil. Les petites pièces de finition n'ont plus qu'à être mises à leur place, sans oublier les roues.

J'ai bricolé ce système de support avec des "touillettes" de machine à café pour maintenir l'appareil en l'air le temps que les roues collent bien, sans toucher le sol.

Les décalcos ne sont pas jeunes, mais si on les traite avec douceur, on arrive à les maintenir en un seul morceau. Les petites bandes blanches ne sont pas des plus facile à placer, surtout quand on essaie de faire coïncider celles du dessus avec celles du dessous.

Les cocardes sont bien visibles, ya pas à dire !