Descriptions

Je commence enfin le Catalina tant annoncé... Mais ça va pas être du gâteau.

C'est une maquette Airfix, plastique de qualité moyenne (moulure je veux dire). Bien que encore sous blister, les pièces étaient en vrac dans la boite, signes que cette maquette, pas jeune, a été pas mal secouée.

Conforme au plan, je commence à préparer la tourelle avant qui devrait pivoter si je travaille bien.

Je peins également les pilotes, après quelques retouches... Ils sont vraiment mastoc ! Finalement, je ne les mettrais pas !

Ouh là là ! j'ai du retard. Bon ! c'est vrai que j'ai eu un passage à vide et que je suis resté quelques jours (ou semaines) sans y toucher. Toujours mon problème psycho qui se déclenche quand j'ai peur de louper une maquette à laquelle je tiens particulièrement (la drenière fois c'était le Neptune) !

Du coup, j'ai oublié les photos d'étape (hublots, volants assemblage du fuselage...) ! Pardon ! mais on continue quand même n'est-ce pas ?

L'assemblage des ailes, c'est du sport ! un copain à moi me dirait (ou me dira :) "c'est bien fait ! t'avais qu'à pas prendre une airfix !"... Il me l'a déjà dis d'ailleurs... peut-être, mais elle est là et je vais essayer de faire avec ;-) !

Bref, le nombre de pinces décrit parfaitement la galère (même pour les ailerons) ! faudra sans doute un peu de mastic pour la finition !

Pour cela, il faut que je bricole un peu la "rotule" qui relie les deux V. un petit carré de plastique devrait faire l'affaire.

Les V sont assez souples pour être embouté et enlevé facilement de leur emplacement, ce qui facilitera les opérations de peinture, et même de montage à venir.

En tout cas, l'articulation fonctionne parfaitement... pourvu que ça dure !

Deuxième blocage psycho. (voir plus haut...) la peinture ! Entre le placement des caches et l'alimentation de l'aérographe... 2 semaines facile !...

Enfin, je me décide ! C'est trop super l'aéro. ! le velouté, la finesse... s'il n'y avait pas, de temps en temps, des éclaboussures dues à une accumulation de peinture sur le bord intérieur de la bouche de sortie ... ça fait un peu râler

Ah ! oui ! le blanc ! J'ai oublié de précisé que (je ne peux pas m'en empêcher ;-) je fais une version Aéronavale française de la 8S.

En attendant le séchage du blanc, occupons-nous avec les trains d'atterrissage.

Ca y est, je suis lancé ! J'ai aussi bien réussi, à mon sens, le blanc que le bleu. C'est encourageant !

J'attaque donc la dérive avec, pour commencer le bleu.

Quelques jours après, j'ai fait le rouge.

J'ai trouvé une photo de l'intérieur de la fosse des trains latéraux, je tente de poser des photocopies dans les emplacements pour voir ce que ça donne. Au moins, ça habille.

Il est temps de s'occuper des hublots latéraux qui sont la particularité remarquable du Catalina. grand moment et grande pression nerveuse ! faux pas les louper, sinon, je rate toute la maquette. Est-ce du à la marque, mais les encoches (flèches rouges) prévues ne semblent pas, après essais à blanc, convenir pour guider la partie mobile. D'autant qu'il y en a une de cassée. J'opte donc pour un petit bricolage permettant le mouvement avant montage sur le fuselage. Je découpe de petits morceaux de plastique transparent et les colle au "clear cement" (flèches bleues) pour emprisonner la partie mobile. D'autre part, je colle un petit bout de plus (flèche verte) pour empêcher le volet de descendre au dessous du niveau bas du hublot fixe. Et cela pour les deux côtés.

On fignole quelque petits détails : Les joints autours de phares d'aile sont remplis à base de colle à bois. Ce produit a le double avantage de bien colmater les "brèches" et de devenir transparent en séchant. En plis, on peut repeindre par dessus. c'est pas le pied ? Presque aussi bien que le "clear cement" et un peu moins cher.

Les pots d'échappement des moteurs sont peints et posés.

Dernières finitions et retouches sur le dessous de l'appareil, replacement des articulations des flotteurs.

Je peux considérer le montage fini, il ne reste plus qu'à mettre les décos.

Les cocardes seront prises sur des planches inutilisées de la boite à rabiot. Les immatriculations, enseignes et ancres sur la dérive sont fait "main", imprimées sur papier spécial, vernies, découpées et posées.