Descriptions

Et nous revoilà parti avec la marque Mach 2 pour cet hélicoptère peu utilisé par l'armée française. Même si les moulures manques toujours de finesse (surtout les parties transparentes), les pièces semblent assez jolies.

Côté doc, je m'appuierai sur les photos de l'excellent ouvrage "l'aéronavale française en Indochine de 1927à 1956" aux éditions Ardhan. L'appareil cible a servi, sous le code 58S10, en 1951 sur le porte avion "Arromanche".

Premier problème qui saute aux yeux (aie !!!), le rotor arrière n'avait que deux pales et non trois. Il me faut donc séparer deux des 3 pales pour n'en positionner qu'une à l'opposé de celle qui reste.

Tant que j'y suis je commence à monter le rotor principal.

Les parties transparentes... tout un poème chez ce constructeur pour le moins... approximatif ! alors que les emplacements sont normalement symétrique entre les hublots de droite et ceux de gauche, il n'y a pas 2 rectangles du même format. Témoins cette demi lune presque 2 fois plus grande que l'emplacement où elle est prévue.

Si certains morceaux ont pu être retaillé à dimension, certains sont proprement inutilisables. J'opte donc pour des découpe dans des plastiques de couverture pas trop rigides et prends le parti de les coller par l'intérieur avec du "Clear cement". Ca me parait plu régulier que les originaux qui dépassent d'un côté ou de l'autre de l'habitacle.

Et vu la dureté du plastique, il ne fond quasiment pas avec la colle à l'acétone, il faut y revenir à la cyano... galèèèère !

Un problème récurent, quand il faut pincer des supports en biais, les pinces à linge glissent, s'éjectent... bref, ça ne tient pas ! et un élastique ne serre pas assez, au risque d'abimer certaines autres pièces. Ma femme a acheté depuis peu des pinces habillées à l'intérieur d'embout en caoutchouc relativement souple. et ça tient super bien, genre ici sur le cône d'habillage du rotor. Il ne faut pas que l'ensemble soit trop épais tout de même, car l'écartement des pinces est hélas limité.

Après avoir posé les caches sur les parties transparentes (pour l'instant, aucune ne s'est décollée), je colle la verrière avant, prêt à peindre la première couche.

Cette première couche passée à l'aéro révèle les manques en matière de mastic. J'y retourne donc pour affiner tout ça.

Voilà ! côté mastic, je suis à fond ! après un voile de peinture, le résultat n'est pas mal. La peinture des verrières est plus réussie que les hublots eux même !!!

La pose du treuil n'est pas trop problématique, il faut juste refaire le trou du mat vertical, sinon il est un peu trop haut (cette vue...). J'ai tenté le verni "Klir" à l'aéro, je ne dois pas avoir le bon réglage, ça coule trop ! je le reprends au pinceau.

Même chose pour le montage des supports de roues : il faut refaire les trous, pas assez grands et pas tout à fait au bon endroit. De plus, l'angle d'inclinaison des supports n'est pas "automatiquement" bonne, il faut forcer la position pour ne pas que l'hélico ne donne l'impression de lever la queue plus que normal.

les jointures restent approximatives, conforme à cette marque. je tente de les minimiser par le clear cement ou, s'il le faut vraiment par du mastic.

fignolage des trains, pose du rotor de stabilisation.

La dureté du plastique et le peu d'accroche pour cette pièce m'oblige à utiliser la cyano.