Dernière mise à jour : 25/07/2012

Historique de montage
Handley Page Halifax B VI de Airfix
Montage précédent : EC145 Sécurité Civile
Montage suivant : Tiger Moth

Descriptions

Images

Allez, encore un gros, tant que j'ai de la place dans la vitrine ! Le Halifax est un des plus célèbres bombardiers quadrimoteurs britanniques de la seconde guerre avec le Lancaster. On les différencie surtout par la position de la double dérive arrière : celle du Halifax est en position Haute (H comme Halifax), celle du Lancaster étant implantée en position basse. On peut voir sur la photo ce que je me tue à dire depuis des années... cette table de travail est trop petite ! Je suis obligé de superposer les grappes pour que ça tienne dessus. Sniff... Plaisanterie à part, c'est du joli plastique Airfix blanc, bien qu'un travail d'ébarbage reste important. Toutes les pièces semblent bien présentes dans cette boite achetée d'occasion.

Côté décalcos, je ne me servirai pas (je pense) des britanniques fournis dans la boite. J'en ai en effet acheté pour faire une version française (on ne se refait pas !), le L8oP codé NP767. Un plan succinct mais suffisant était fourni avec. Suivant un conseil avisé, vu l'ancienneté de la planche, je passe d'ores et déjà une couche de vernis dessus pour qu'ils se tiennent et ne risque pas, le moment venu, se disloquer dans l'eau.

Je passe ensuite au repérage classique désormais des références couleurs que j'aurai besoin pendant le montage. Les références indiquées étant pour Humbrol, je me sers d'une liste de concordance (suite à diverses recherches sur internet) pour trouver leur équivalence en Gunze ou Tamiya. Les trois premières ne sont pas dans l'ordre des autres car il s'agit des teintes que serviront essentiellement pour l'extérieur.

Vu les surfaces, le décide de passer le noir intérieur à l'aérographe et non au pinceau. Toutes les autres teintes sur les petites pièces seront passées au pinceau.

Ces bombardiers fonctionnaient avec un équipage de 7 personnes : le pilotes, le navigateur, le radio, le mécanicien, le mitrailleur de queue, le mitrailleur dorsal, et l'observateur dans le nez qui était chargé du déclenchement des bombardements, appelé bombardier.

Montage du poste principal. 3 membres d'équipages sont en place. J'ai imprimé un tableau de bord de Halifax trouvé sur une page du Web, mais réduit à l'échelle, on ne voit pas grand chose. Je l'ai collé quand même à sa place. J'ai fait de même pour le tableau du radio qui est bien plus net.

Je temps de séchage de la colle, j'avance le montage des ensembles qui peuvent être traités de manière indépendante. A commencer par les moteurs. Ils n'ont que 3 pièces chacun, le bloc moteur caréné, l'hélice et le goupillon qui tient cette dernière. Le plus dur est de coller celui-ci à l'hélice sans rien coller au moteur. Les 4 hélices tourneront.

Je passe aux deux dérives arrière, faites de trois pièces également. La dérive mobile proprement dite est prise entre les deux parties du montant fixe. Après plusieurs assemblages à blanc pour vérifier la mobilité, il a fallu limer les bord des parties fixe de manière à libérer le mouvement et éviter les heurts. L'ensemble collé, les pinces sont nécessaires pour maintenir les deux morceaux bien serrés.

J'ai commencé par fixer les vitrages sur les demi-fuselages, mais cette fois avec la colle clear de Revell. La prise semble un peu plus rapide que celle de Testor et ne laisse pas de traces brillantes sur la peinture autours des pièces. Il reste à fixer l'ensemble du poste de pilotage à sa place et de le maintenir le temps du séchage.

Le concept de la tourelle arrière est étonnant : la partie vitrée est en 3 parties. Une cintrée qui prend entre les deux paires de canons et rejoint la coque à l'arrière, et les deux côtés. pour la tourelle dorsalle, le dome transparent est d'un seul morceau. Il rentre difficilement dans le cylindre qui supporte le mitrailleur, d'où la pince pour le maintenir pendant que la colle sèche.

En attendant, je monte les volets des ailes et les gouvernes. Pas de soucis si on passe un peu de temps en montage à blanc et ponçage pour des ajustements nickels.

Le montage des ailes est un peu plus délicat : la maquette n'est pas jeune et les grandes pièces plates qui les composent ont un peu vrillées. Là encore, les pinces sont d'un grand secours. Un ponçage léger mais impératif permettra aux volets d'avoir du jeu sans trop de retenue.

Les tourelles sont sèches, on peut les insérer à leur place dans le fuselage et fermer ce dernier. Attention de ne pas oublier la roue arrière, prisonnière entre les deux parties du fuselage.

Je vais pourvoir placer les ailes. Là, le travail est facilité par les emplacements prévus sur le flan de la maquette, en creux, qui calleront parfaitement chaque aile. Bravo Airfix !

Mise en croix : facile !

Positionnement et collage de la dérive gauche, emprisonnant le volet horizontal. Je n'ai pas oublié le ponçage comme pour les volets des ailes. Tout est donc mobile à souhait. Et une petite pince pour le caller en hauteur. Faudrait pas qu'il s'affaisse !

Et le temps que ça sèche, avant de placer l'autre gouverne, je prépare les fosses de trains principaux qui se trouvent dans les fuseaux moteurs. Les intérieurs préalablement peints en brun clair, je fixe les volets de trains, collés car je ne souhaite pas, là, qu'ils soient escamotable "accidentellement".

Puis je reviens à la fixation de la gouverne droite, dans les mêmes conditions que la première (même la pince).

Collage des trois pièces des trains d'atterrissage dont deux pour la partie avant... c'est de l'épais et du lourd ! ça devait être solide. Il ne restera plus qu'a assembler les fuseaux moteurs, y compris les deux extérieurs, plus petits.

La mise ne place de la verrière du pilote est surprenante, mais là, pas dans le bon sens. Sans ponçage ni de la verrière ni du fuselage, il y a des jours énormes et quasiment partout à l'arrière, pour peu que l'avant soit bien callé à sa place. Il faudra les boucher, plus tard avec le Clear Cement. Ça marche plutôt bien. Une fois sec et peint, la jointure ne se verra presque pas.

Mise en place des fuseaux extérieurs, maintenus par des pinces par prudence.

Et idem pour les deux gros intégrant les trains.

En vue de peinture à l'aérographe, je cache les parties qui doivent être protégées : les parties vitrées étant faites, il reste les fosses des trains et les hélices. Pour ces dernière, je coiffe 2 pales par deux bandes cache et leste la troisième avec une petite pince. Cette dernière étant plus lourde entrainera la pale non cachée vers le bas, normalement hors d'atteinte du jet de l'aérographe, que je peigne le dessus ou le dessous.

Première passe du vert foncé...

...puis du marron foncé, le tout à main levée en réglant le jet de l'aérographe au plus fin. Cela évite les limites trop franches entre les couleurs. En revanche, pour le noir du dessous et des côtés, je cacherai ces deux premières couleurs pour donner une limite nette.

Avant d'effectuer cette opération de cache du dessus, je passe un coup de Klir sur toute la surface. Ainsi, je limite le risque d'écaillement lorsque je sortirai les bandes cache.

Je suis confronté à un cas : la limite entre le haut du fuselage et le noir du côté est en dents de scie... ou en vagues plutôt. Comment vais-je découper régulièrement mes bande cache pour rendre cette forme ? Pas de panique, ma femme avait acheter des paires de ciseaux spéciaux dentelés représentant différentes formes de découpes. Et, miracle, l'une d'elles possède la forme proche de celle qu'il me faut. Côté technique, après plusieurs essais de découpe de la bande seule (elle est plus déchiquetée que découpée), j'opte pour coller la bande sur un support plastique, puis découpe de l'ensemble, et je dépose sur la maquette la moitier qui a les pointes découpées des vagues vers le haut.

Voilà tout caché !

Passage du noir à l'aérographe sur les côtés...

et sous l'appareil ! ben... c'est noir, quoi !

Enfin, vue générale du dessous sans les caches, échappements et antennes placés. Il ne manque plus que les roues... et les saumons d'ailes qui sont carrés et non ronds ! Et ZUT ! Les forums ont du bon, car ce point m'avait échappé ! Les escadrilles françaises de bombardiers lourds avaient des Halifax B.Mk.VI et non des B Mk III. Donc saumons d'aile arrondis.

Dans un morceau de plastique qui me reste d'une autre maquette, je découpe et façonne les deux saumons manquant. La correction est hardie car elle intervient sur une maquette quasiment terminée. Faut vouloir ! Je vais essayer de ne pas tout abimer.

Avec une touillette fixée sous l'aile, je me fais un guide qui évitera que le rajout ne baisse le temps de séchage de la colle. Et bien sûr, même procédé pour l'autre côté.

3 couches de mastic seront nécessaires sur le dessus pour rattraper l'alignement de l'aile originale. Limage et ponçage en douceur, pour ne pas fusiller l'aile ou le volet.

Il ne reste plus qu'a repasser les peintures à l'aérographe (de manière à garder l'homogénéité avec la peinture d'origine), et finir par une couche de Klir pour la finition.

Les décalcos me font une nouvelle surprise : ils on tendance à d'effriter dans l'eau malgré la couche de klir passé précédemment. Du coup, les décalcos de dérives arrière ne sont quasiment plus utilisables. J'ai quand même réussi à sauver les P, les drapeaux, j'en ai de rechange... mais le reste ? Il me reste un pot de vernis enamel Humbrol, je passe ce produit sur les autres décalcos pour tenter un sauvetage. En attendant, il me faut refaire les triangles des dérives. Je fabrique donc des pochoirs en me servant du deuxième décalco encore intact.

Je protège le reste de l'appareil, fixe les pochoirs (des deux côtés) avec du cache collant. Je passe d'abord une couche de blanc, à bonne distance car le rouge rosé sur le noir, ça ne ressortirait pas. Puis passage du rouge ensuite, tout ça à l'aérographe bien sûr, pour éviter les coulures.

Le résultat n'est pas trop mauvais, bien que peut-être trop rosé à mon goût.

Il ne reste plus qu'à prier pour que les décalcos traités ne partent pas en morceaux... et ça marche !
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